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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 10:42

Parcours de santé mentale, [1994-2002] V1 autoédit. 2002  allégée, accueil et articles 1-26

  

Huit ans après le début de ma psychose, et presque six ans après que le psychiatre de la Sécurité Sociale m’ait dit d’aller m’inscrire à l’A.N.P.E., j’étais encore sans emploi avec un énorme boulet à chaque pied ! J’étais prise entre deux feux : l’activité et la maladie. Je ne me sentais dans aucun des deux camps. Je ne trouvais pas d’appui pour me hisser du bon côté, un peu comme si j’avais chaque pied dans deux bateaux s’éloignant l’un de l’autre, et que l’écart s’était déjà creusé. Et si je n’arrivais jamais à retrouver du travail ? Je voulais au moins exister socialement dans une des cases. Malgré toute ma bonne volonté, j’avais encore beaucoup de troubles que je ne pouvais pas, ne pas reconnaître même si je travaillais activement à leur disparition. J’ai fini par comprendre qu’il faut reconnaître un état, donc l’accepter pour le dépasser. J’ai alors demandé de l’aide au psychiatre qui avait repris mon dossier. Aussitôt, il a fait une demande d’invalidité pour moi auprès de ma Caisse de Sécurité Sociale.

  

Comble du hasard, la Sécurité Sociale me répond que ce n’était pas possible, que j’étais en « fin de droits », et que je devais passer dans un nouveau système. N’avais-je point une personne de mon entourage de qui je pouvais devenir ayant droit ? Là, j’ai craqué. Oui, j’ai pleuré en racontant mon histoire : les huit premières années de ce parcours de santé, pour en arriver là. Même encore maintenant, je n’ai pas digéré. Mais, c’est fait pour qui, l’Assurance Sociale ? La Sécurité Sociale m’a finalement réouvert des droits après consultation de l’épaisse boîte à archives, que je leur ai apportée pour justifier tout ce que j’avais dit au téléphone et dont l’administration avait perdu la trace. La personne qui m’a reçue a d’ailleurs été impressionnée par mes documents si bien rangés : ce n’est pas le genre de dossiers que l’on nous donne d’habitude ! Elle m’a donné sa réponse en moins d’une heure. Et j’aurais pu revenir plus tôt que c’était fait, a-t-elle ajouté.

 

C’est alors que, progressivement, un à un, telles des bulles éclatant à la surface d’un liquide visqueux, mes souvenirs sont revenus. J’ai commencé à comprendre pourquoi je n’avais pas été traitée de la même manière que les autres malades. Lors de ma dernière hospitalisation, par exemple, mon dossier est allé faire un tour dans un département voisin où je n’ai jamais été domiciliée… J’ai conservé de cette période la feuille de remboursement avec cet en-tête insolite !… Sur le moment, j’ai même pensé que c’était un courrier égaré qui ne s’adressait pas à moi ! J’ai seulement été surprise. Comment aurais-je pu en imaginer les conséquences ? Je venais juste de renaître…

De plus, si le psychiatre de la Caisse d’Assurance Maladie m’a conseillé de m’inscrire à l’ANPE, c’est que je ne devais pas paraître bien malade. Le problème, c’est très mesquin, c’est que cette maladie ne se voit pas toujours « comme le nez au milieu de la figure ». Pour beaucoup d’autres affections, c’est la même chose, si vous n’avez pas le matériel de détection, vous passez à côté. De plus, il y a des yeux qui, même en bon état, ne voient rien du tout… Et puis, une psychose liée à la maternité, cela paraît tellement invraisemblable à beaucoup de personnes, et surtout, quelle idée, depuis le début de la grossesse !…

Ce n’est pas possible, c’est toi qui te l’imagines…

Et les femmes sont si étranges, parfois… Pour les yeux de beaucoup d’hommes ! Et vice-versa…

 

Bref, j’ai été convoquée par un médecin-conseil de la CPAM afin d’examiner mon dossier en vue de l’invalidité. C’était la première fois que je racontais de vive voix mon histoire à une autre personne que mon médecin spécialisé. J’avais écrit pendant précisément les six mois qui ont précédé cet entretien. J’avais de temps en temps relu et corrigé, rajouté des pages, mais je n’avais pas eu l’occasion de faire un bilan oral. De toute façon, si je n’avais pas fait ce travail auparavant, j’aurais été mal en peine de dire quoi que ce soit. Je n’aurais peut-être pu que pleurer. Ce que j’ai fait aussi. Je n’avais encore pas beaucoup de recul. Et comme j’avais devant moi un médecin de la Sécurité Sociale, j’ai dû essayer de lui faire dire que j’avais été envoyée m’inscrire à l’ANPE à tort. Je ne sais plus. Je sais en revanche, que chaque fois que je me suis trouvée face à un interlocuteur inconnu, pour un contact avec la société, et aussi dans des cas plus précis pour des entretiens d’embauche, (... de recrutement, je voulais dire) je ne sentais plus aucun appui solide pour me camper. Tous mes repères s’évanouissaient et j’oubliais ce que j’avais prévu de dire. Je n’étais plus qu’une marionnette. J’ai dû faire très attention au volant pour rentrer chez moi, à cause de cette sensation de vide autour, vous voyez ce que je veux dire ?

  

Trois mois après, j’ai reçu ma notification d’attribution de pension d’invalidité. Ce n’est pas grand-chose, financièrement parlant, mais cela me fait au moins un peu d’argent. Enfin un événement positif, on reconnaît ce que je suis depuis six ans. Je ne suis plus obligée de faire le grand écart. Cependant, personne n’a fait de démarche, ni n’a même évoqué de réparer le préjudice. On ne peut, certes, modifier le passé, mais une action réparatrice est toujours possible.

 

La Sécurité Sociale m’a fait remonter dans le train, mais la Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance des Cadres m’a dit : on ne vous connaît plus, jusqu’à la retraite ! Comme on me l’avait conseillé, le mois suivant, j’ai contacté l’assistante sociale de la C.P.A.M.. Elle m’a suggéré de consulter un avocat pour l’éventualité de ma réintégration à ma caisse complémentaire : la C.I.P.C.. Mes démarches ont été vite arrêtées. Pas de recours possible. Il faudrait que vous puissiez prouver l’état dans lequel vous étiez, m’a-t-il dit. Fin de l’entretien, sans plus de détails ! L’avocat n’a pas ouvert de dossier, c’est sans espoir. Je dois être une cause perdue, qui, de surcroît, remet en question trop de personnes. Eh bien, voilà… Il suffisait de le dire… Je prends bonne note.

  

Après, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait des personnes qui préfèrent disparaître. Moi, je préfère la réaction à la fuite, mais là, je ne sais plus vers qui me tourner pour plaider ma cause. D’autant plus que je sais que mon cas n’est pas unique et loin d’être dramatique comparativement à d’autres, devenus SDF ou croupissant dans des asiles, sans compter ceux qui en sont morts. Par ailleurs, je veux retrouver une activité rémunérée, de grande préférence pour aider tous ceux que j’ai croisés à l’hôpital psychiatrique ou ailleurs, et qui n’ont pas eu ma chance. Heureusement, je n’y pense pas tous les jours, mais mise à part ma petite pension d’invalidité de la Sécurité Sociale, je n’ai pas de ressources. Je me sens dépendante de mon compagnon et je le suis ! Je le vis très mal en l’écrivant. Je trouve de plus totalement anormal que ce soit lui qui paie à la place de ma caisse complémentaire et de mon assurance-vie. J’ai cotisé à cet effet et j’ai même payé très cher ! Mon ami qui a déjà si largement participé à mon rétablissement n’a, par ailleurs, jamais posé un seul acte qui me pousse dans la maladie.

 

Je suis chômeur «  de longue durée » par accident ; je n’aurais pas dû atterrir là.

 

Cela vous paraîtra peut-être surprenant, mais quand j’ai commencé à prendre conscience que je ne pouvais pas trouver de travail à cause de ma maladie, je me suis sentie humiliée rétrospectivement par le médecin de contrôle de la Sécurité Sociale.

 

Quand je suis passée dans la catégorie longue durée, sans revenu du tout, mon humiliation s’est accentuée.

D’autant plus que l’image que les autres vous envoient n’est pas des plus reluisantes. J’ai dû en faire abstraction pour avancer, et si j’insiste autant maintenant, c’est que je préfère vider ce sac devant témoins plutôt que de garder ma rancœur.

 

On n’a jamais nié mon parcours professionnel, c’est seulement la maladie qu’on veut évacuer en la rejetant. Comme c’est étrange, d’ailleurs, c’est la seule affection, dont, d’ordinaire, on ne parle pas en public, ou alors sous le manteau.

Primo, la Sécurité Sociale la nie, et après, quand je recherche un emploi, il ne faut surtout pas en parler !

 

Et comment je fais pour mentir à la fois

Dans mon corps [langage corporel]

Et dans mon discours en m’inventant un parcours

Depuis la date officielle de mon licenciement ?

 

 J’ai décidé pour ma part que je ne mentirai pas.

 

La première raison est que je ne sais pas faire. Ne pas raconter, je peux. M’inventer une autre tranche de vie… Non !

 

La deuxième raison est que je veux bousculer les habitudes mentales, communiquer les avantages à voir la vie en face pour gagner notre liberté, prôner la communication pour éviter de conclure sur la seule base de notre perception individuelle.

 

L’assistante sociale de la CPAM m’a aussi conseillé de déposer un dossier auprès de la COTOREP pour la Reconnaissance Travailleur Handicapé.

 

Je n’ai pas fait cette démarche spontanément, car c’était reconnaître d’emblée, vis-à-vis d’un employeur, que j’avais un handicap, et pas n’importe lequel… Au cerveau ! Cela vous ferait envie, à vous ? Autant, il me paraît possible de dire, par exemple, à son employeur, même si ce n’est pas facile : j’ai perdu l’usage de mes jambes, pouvez-vous, s’il vous plaît, faire un aménagement, pour que je puisse vous donner quand même le meilleur rendement ? Pourtant, de nombreuses entreprises préfèrent encore, plutôt que de se soumettre à la législation, payer l’amende qui alimente entre autres la COTOREP. C’est très grinçant, n’est-ce pas ? Transposez la chose maintenant avec un handicap de la tête, et patatras !… En ce qui me concerne, il me suffirait pour l’aménagement que je travaille à mi-temps pour commencer, et aussi que j’aie une activité, disons, humanisée, je ne veux pas être un robot. Ah, et puis, je veux travailler à mon rythme, c’est possible, ça ? En fait, j’ai un rythme d’enfer, c’est la raison pour laquelle il vaut mieux que ce soit moi qui le contrôle !

  

J’ai donc déposé un dossier auprès de la COTOREP. D’abord, j’ai été invitée à une réunion de rencontre des Services Sociaux de la CRAM et de OHE. Nous étions nombreux à participer. Tous les cas étaient différents. Certains étaient en maladie, d’autres en accident de travail, d’autres déjà en invalidité et en cours de réintégration de leur travail, rares étaient les chômeurs comme moi. Mais en bref, une belle palette d’éclopés. À la suite de cette matinée, j’ai écrit une lettre à OHE et à la CPAM. Je n’avais pas eu la possibilité de m’exprimer lors de la réunion… Sauf pour demander si cette façon de traiter les personnes en maladie n’existait que dans ce département ou si c’était valable pour toute la France, et si cette procédure était récente. Le premier résultat fut ma Reconnaissance de Travailleur Handicapé avec recherche directe d’emploi.

 

 

Et moi qui avait fait cette demande pour avoir une aide personnalisée à ma recherche d’emploi ! Comme un recours possible était suggéré par le texte au verso du compte-rendu, j’ai écrit une lettre de contestation de cette décision.

  

Et c’est ainsi que je me suis retrouvée quelque temps après, devant une importante commission d’environ vingt personnes pour exposer mon cas. J’ai été très impressionnée par le titre de la commission : Commission Départementale des Travailleurs Handicapés, Mutilés de Guerre et Assimilés. Je n’avais pas encore la tête bien claire. Maintenant cela ne me pose plus de problème. J’avais préparé un papier pour garder le fil de mes idées :

 

POINTS IMPORTANTS À NOTER DEVANT LA COMMISSION DE LA COTOREP

  • Obtenir de la commission un passeport pour des tests d’orientation professionnelle est capital. C’est comme si on me fournit un mode d’emploi de mon retour à la société. Retravailler dans les emplois que j’ai déjà occupés est impossible, vis-à-vis d’un éventuel employeur autant que pour moi. Par ailleurs, ce serait très négatif, à mes yeux, de me sentir à un niveau inférieur à celui que j’avais, en particulier en ce qui concerne mes capacités.
  • Mes contraintes incontournables : je ne veux pas dans ce cadre devoir dormir à l’hôtel, ni empiéter sur la vie familiale pour les tests, la formation professionnelle, ou un futur emploi. Je considère que c’est ma première séquelle. Une telle obligation impliquerait obligatoirement, de ma part, un désistement. Je n’arrive pas encore à laisser mon fils, sans éprouver d’angoisses, sauf quand il est à l’école. Jusqu’à il y a encore deux ou trois ans, le fait de m’éloigner de mon domicile pour aller à la grande ville la plus proche, par exemple, me coûtait beaucoup. Chaque SAMU ou camion de pompiers, croisé au retour était une grande souffrance (sans compter les tremblements, accélérations de pulsation cardiaque, etc.…) A l’origine de ma psychose : je ne voulais pas d’enfant parce que j’avais peur qu’il meure. Pour le moment, j’essaie de régler ce problème dans des situations de non-obligations, et je choisis : des périodes où je n’ai pas de difficultés (chocs émotionnels), des personnes en qui j’ai toute confiance, des motivations qui m’apportent satisfaction. Je n’ai pas trouvé jusqu’ici de méthode plus efficace. J’ai éliminé la contrainte parce que génératrice d’angoisse et facteur important de régression  note 1 Quand le psychiatre de la Sécu m’a envoyé m’inscrire à l’ANPE, mon enfant était placé dans une famille d’accueil de la DDAS. (j’étais alors mère célibataire)

 

 

Je me souviens avoir dit à la fin de mon exposé que je voulais travailler sur le cerveau ou la psychiatrie. Je n’en ai qu’un souvenir flou… Une grande table avec toutes ces personnes, et qu’un médecin a dit que ce serait très dur.

 

Le 5 mai suivant, la Commission a pris sa décision :

 

 

Fin juillet, la Commission décide que je serai convoquée pour une aide à l’orientation par un psychologue de l’AFPA.

 

Et je suis convoquée le 17 décembre 1998.

 

On me fait faire des tests qui ne me conduisent à rien du tout (logique, calcul…) et qui définissent plutôt un niveau d’études (BAC+2). Je me doutais un peu que je pouvais répondre en tant que BAC+6 !… Mais mes problèmes ne se situent pas à ce niveau. Et la psychologue conclut que ce sont des tests psychotechniques qui pourraient m’aider. Je ne suis pas satisfaite du service que l’on m’a apporté et je l’exprime par un courrier.

 

Et le 3 mai de l’année suivante, je me retrouve à la case départ avec une nouvelle notification de décision.

 

Je suis retournée à OHE le 26 mai de l’année suivante. Le responsable de l’agence n’était pas celui que j’avais rencontré la première fois. Il n’y avait plus le même désordre dans les bureaux du local. J’ai reformulé ma demande et on s’est accordé sur la nécessité que je fasse un bilan de compétences. J’avais conservé la publicité du C.I.B.C. récoltée lors du troisième Mondial des Métiers, début février. Cet organisme m’a paru sérieux et très dynamique. Il est apparu que les listes d’attente étaient longues. Mais j’ai insisté pour faire quand même mon bilan avec le CIBC. J’avais déjà fait auparavant des bilans improductifs et assez perdu de temps. Ma demande a été transmise à l’ANPE le jour même, et le 3 juin, j’ai signé ma fiche d’inscription pour le bilan de compétences au CIBC. Il s’est déroulé à XXX sur environ vingt heures, hors temps d’enquêtes et de recherches personnelles, en fin d’année.

Pour la première fois, j’ai vraiment pu faire le point sur mon parcours professionnel. La psychologue qui avait la charge de mon dossier m’a dit que le résultat dépendait beaucoup de l’état psychique de la personne, et qu’elle ne l’aurait pas fait si je n’avais pas fait tout un travail personnel sur ma maladie. Je l’avais informée afin que le bilan se fasse le plus possible dans la transparence.

La procédure était très bien tracée. Parcours de formation, parcours professionnel, portefeuille de compétences, connaissance de soi avec des passations de tests, autoévaluation, évaluation par des tiers, etc. , jusqu’au projet professionnel. Après avoir fait le point sur mes compétences, mes motivations et étudié mes contraintes, je suis arrivée à ma grande surprise, comme une vague vous ramène à la plage, à choisir comme voie professionnelle : Ingénieur d’études. Ce n’était pas sorti comme d’habitude de mon chapeau d’intuition. Comme je ne l’avais pas pressenti, cela m’a surprise. note 2

Mais après réflexion, j’ai trouvé que cela me correspondait bien. Par contre, cela m’a rassurée de voir que, comme l’a constatée la psychologue qui me guidait au CIBC, dans mon parcours professionnel, je me suis toujours appuyée sur les acquis précédents pour atteindre mon objectif de changement de secteur d’activité. Elle a remarqué que c’était très net chez moi. Finalement, cet objectif n’est que la suite logique de toutes ces années sans travail. Si tout ce travail personnel sur moi-même ne me servait qu’à acquérir un équilibre, ce serait et c’est déjà super. Si l’adéquation de mes propos me propulsait plus loin vis-à-vis de la société, ce serait un bonheur pour moi de pouvoir être utile à tant de gens qui n’attendent plus rien.

 

Si je fais le bilan de toutes ces opérations : reconnaissance d’invalidité, reconnaissance travailleur handicapé, j’ai eu mon résultat : financièrement, c’est vraiment très partiel, mais je n’ai pas encore franchi toutes les étapes pour acquérir mon indépendance, mentalement, j’ai atteint l’objectif et au-delà puisque que j’ai pu dépasser l’état initial. C’est donc globalement positif.

 

Par contre, pour ce qui concerne la réinsertion professionnelle, en 2010, je ne vois plus là que des mots et des idées. C'est vrai, en théorie, et cela en est resté là !

 

06062018 : j'ai mis les pièces d'origines avec quelques biffures pour l'authenticité, et mis en gras ce qui me semblait bon à souligner.

 

08082018 : J'ai comme un sentiment de ne pas avoir été jusqu'au bout de mon témoignage sur ce chapitre.

 

Bilan. Au bout des 6 ans qui ont suivi ma période d'indemnisation de maladie (indemnités journalières) , la sécurité sociale m'a attribué une pension d'invalidité 1ère catégorie, et m'a viré 504 euros par mois, qui ont été réévalués jusqu'à 550 euros jusqu'à la retraite. La CIPC : 0 euros, (tout benef pour eux...).

Quant à la Reconnaissance Travailleur Handicapé, elle m'a donné le DROIT de travailler à mi-temps et offert un Bilan de Compétences. Mes démarches n'ont pas abouti à un emploi. En l'état, cela relevait du vœu pieux.  


 1   Je suis très impressionnée d’avoir mis au point tous ces détails…    retour au texte

 

 2   Cela vient probablement du fait que mes repères par rapport à la société, comme beaucoup d’autres choses, s’étaient « effacés » et ce stage n’a fait que me rallumer des lampes dans la tête. Mais, n’ai-je pas toujours dit que quand je serai vieille, j’écrirai ?    retour au texte

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Paulette Benetton

Isère, ARA, France

née en 1952

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3e cycle Biochimie et Chimie Organique

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Prof. de physique/chimie,

Technico-commerciale, Animateur régional des ventes, Responsable du SAV au téléphone, Laboratoires Biotrol, Paris

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