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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 00:07

Parcours de santé mentale, [1994-2002] V1 autoédit. 2002  allégée, accueil et articles 1-26

  

Un an après ma dernière hospitalisation, j'ai commencé à ne plus être satisfaite du service de soins que m'apportait mon médecin. Je me suis rendu compte que je payais cinq cents francs pour une prescription, une écoute, et des « chatouilles » pour vérifier mes réflexes. C’est ma version des faits. Et que cette écoute n’était pas très active, dirais-je, au sens où elle ne considérait que mon ressenti physique. Cette forme de communication, qui avait été parfaite auparavant (je n’aurais pu accepter un autre mode de suivi pendant cette période), ne me convenait plus. Auparavant, j’avais besoin de silence, un peu comme les bébés pendant le sommeil et au réveil surtout, d’un cocon quoi !… À présent, j'avais besoin de plus en plus, de comprendre ce qui m'était arrivé. J'avais besoin d'un guide, d'un interlocuteur, de quelqu'un qui ait aussi envie de savoir. Je lui ai tendu la perche, mais aucune réaction de sa part. Ne me suis-je pas bien fait comprendre ? J'estimais pourtant ce monsieur. J’ai eu le sentiment que ce silence signifiait que je devais me débrouiller toute seule. Son absence de réaction générait ma colère vis-à-vis de lui, et comme je ne lui exprimais pas, celle-ci me revenait tel un boomerang. Cette situation m’est devenue rapidement intolérable. J'ai pensé à changer de médecin, mais cela m'effrayait. J'avais l'impression qu'il allait falloir tout reprendre à zéro. De plus, ma famille le portait aux nues, persuadée qu'il m'avait sauvée et qu’il était mon unique chance de salut. J'imaginais que pour ma mère, mes frères et sœurs, faire cette démarche était signer mon retour en arrière. Ce conflit intérieur me rendait malheureuse.

  

Ne sortant pas de cette impasse, je me suis rendu compte qu'il me fallait une aide. La personne ne devait pas être impliquée dans ma vie privée et savoir me répondre sans équivoque, et me sécuriser dans ma démarche. C'est alors que je me suis souvenue que je connaissais l'interlocuteur idéal. Je l'avais rencontré par l'intermédiaire de mes amis : psychiatre, très sympathique, accessible et n'hésitant pas à s'exprimer. Je lui ai téléphoné. Il a dédramatisé ma situation en un tour de main. Il a fait pour moi quelque chose que je connaissais bien pour l'avoir utilisé avant d'être malade : il a séparé les problèmes pour les solutionner séparément. Il m'a d'abord confortée dans ma volonté de changer d’interlocuteur, donné des idées pour entreprendre la recherche de mon futur médecin, et enfin aiguillée pour effectuer la séparation d'avec le premier, pour que personne ne soit blessé, ni jugé. J'en profite pour le remercier encore. Pour ce qui concernait ma volonté de changer de médecin, il lui semblait clair que, dans la mesure où j'en exprimais le désir et que la communication ne se faisait pas, c'était la seule solution à envisager. D'autre part, pour ce que je recherchais, il me fallait consulter un psychiatre. Un neurologue ou un psychanalyste ne travaillaient pas dans la direction que je souhaitais prendre. Pour faire mon choix, le plus important était que le courant passe très bien entre cette personne et moi. Ne connaissant personne sur ma région, il ne pouvait me conseiller et a rajouté que, même si cela avait été le cas, il n’y aurait eu aucune garantie pour qu'il me plaise. Étant donné le nombre important de candidats, il m'avait suggéré la technique de l'annuaire, sélectionner ceux dont le nom, ou le prénom, voire le nom de la rue m'attirent. Ensuite, faire un tri, et aller dans les salles d'attente, pour voir seulement le comportement du médecin venant chercher le patient en commençant par le numéro un, et ainsi de suite. En voyant avancer une personne, l'allure générale, la démarche, la tenue vestimentaire, l'expression du visage, la voix vous en disent long sur elle. C'est ce qu'on appelle le langage corporel, il compte pour 80 à 90 % dans ce que vous exprimez. Je connaissais bien cela depuis longtemps, on me l'a appris aux séminaires de vente. Cette connaissance m'avait permis d'attirer la sympathie de certains clients, mais aussi d'en découvrir d'autres en faisant abstraction de ce moyen naturel et inconscient d'expression. Pour le troisième problème, l'important était de ne pas mettre en cause la personne et de conserver le respect. Il avait insisté enfin, sur le fait que les psychiatres sont des personnes comme les autres, qu'il ne fallait pas les mettre sur un piédestal.

 

Je me suis donc attelée à la recherche d'un nouveau médecin. Ma liste faite, je n'ai pas pu suivre la procédure qu'il m'avait indiquée. J'avais un blocage. Je n'arrivais pas à me rendre dans la salle d'attente du numéro un, pas plus que dans celle des suivants. Ma plus grande difficulté à surmonter provenait de l'impression que je me sentirais espionner la personne. Les traces du tabou de l'élite médicale ne voulaient pas s'effacer. Pourtant, je ne m'étais jamais adressé à un médecin en lui disant « Docteur », comme le font tant de personnes. Parmi mes amis, il y a tant de docteurs en électronique, biochimie, mathématiques, physique, catalyse etc., et même médecine. Moi-même, j'aurais été docteur, si j'avais terminé ma thèse. Maintenant, je me rends compte que, tout simplement, je me sentais inférieure et que je me positionnais comme telle. Non seulement, je n'étais pas guérie, mais j'avais récupéré une tare en plus ! J'ai suivi dans un premier temps une tout autre démarche, utilisée depuis des générations. J'ai demandé à une amie si elle connaissait des psychiatres. Elle m'a donné deux noms. J'ai pris rendez-vous avec l'un d'eux.

 

J'ai alors téléphoné au neurologue qui me suivait jusqu'alors pour lui dire que je ne voulais plus qu'il continue à me suivre. Je ne souhaitais pas payer encore cinq cents francs pour lui dire ça. Ce ne fut pas une mince affaire, il était toujours occupé ou jamais là. C'est un homme très pris. Environ quinze jours après, je lui ai adressé une lettre. Je ne me souviens plus si j'en ai été l'initiatrice ou s'il m'a suggérée de l'écrire. J'ignore s'il l'a lue jusqu'au bout, elle est très longue, j'avais un sac à vider. Si je l’introduis dans ce document, ce n’est pas pour l’accuser, je ne connais pas ses motivations profondes, c’est seulement pour dresser un tableau très complet et faciliter la compréhension du sujet. En voici, si vous le voulez bien, quelques extraits.

 

                                                                                                                        « Dr X,

 

                                                                                                            Le XX-XX-XXXX,

Monsieur,

 

Comme je vous l'ai dit par téléphone le XX-XX-XX, je ne souhaite plus continuer à me faire suivre par vous.

 

Je vous rappelle que jusqu'à environ le mois de XXXX, j'étais tout à fait satisfaite de vos services qui ont consisté (pour moi) à m'administrer des traitements chimiques et électriques, je me dispenserai de faire des commentaires à ce sujet, ce domaine ne relevant pas de ma compétence. Et d'autre part, à écouter ce que je pouvais dire lors de nos entretiens sans émettre quelque jugement à mon sujet (devant moi du moins), ni essayer de me faire avoir des réminiscences quant à ce qui aurait pu me précipiter dans une telle situation. Et je vous en félicite. Plus le fait de n'émettre qu'un diagnostic en forme d'image très simple telle que des très hauts et des très bas (non pas comme certains l'ont dit : maniaco-dépressive qui est lourd et ambigu surtout à cause de la première partie). »

 

En recopiant ces mots, je n'ai pu m'empêcher de consulter mon dictionnaire afin de connaître la réelle signification de cette expression. Cela m'a menée à manie, du latin mania, folie : état de surexcitation psychique caractérisé par l'exaltation ludique de l'humeur, l'accélération désordonnée de la pensée et les débordements instinctuels. La dernière partie me gêne beaucoup. Ne serait-il pas plus rigoureux de parler de débordements de pensée réflexe innée ou acquise.   Note 1  Je ne vais pas tarder à me faire traiter de maniaque. Vous voyez que ce mot est chargé, pourtant, je n'en ai pas fait le tour.

 

« Avant d'aller plus loin, je vous décrirai ce que j'ai vécu dans les deux phases.

 

La première phase n'est ni plus ni moins qu'une accélération progressive et de plus en plus forte de l'activité cérébrale et du tonus physique (qui pourtant s'accompagne de l'amaigrissement), avec une ultra-sensibilité intérieure en particulier dans le domaine de la communication ; visuelle : tout (un détail) se détachait à volonté de l'ensemble selon les besoins, ma myopie avait pratiquement disparu, très grande sensibilité à l'art : peinture, sculpture, architecture, nature, ... ; auditive ; verbale (orale) sauf avec les psychiatres de l'Hôtel-Dieu de Paris qui étaient considérés comme des ennemis et qui me semblaient malades (dans leur comportement) ; le toucher (pas de souvenirs). Le tout accompagné d'événements qui n'étaient pas acceptables pour moi parce que contradictoires avec la réalité : deux d’entre eux se sont passés à mon bureau, le jour où mon chef a appelé SOS-Psychiatrie »… « Plus tout ce qui s'est passé à l'Hôtel-Dieu de Paris... Moi, j'aurais eu un service comme celui-là, je l'aurais rendu très convivial : organisation de tables rondes, salles pour la création (peinture, etc.), d'autant plus que sur environ vingt, plus des trois quarts des personnes présentes étaient dans un état similaire au mien. En fait, on n'avait pas les moyens de dissiper ce trop-plein.

 

La deuxième phase : vous en connaissez une partie (la moitié). La dépression a démarré quand j'ai pris conscience que j'allais mettre au monde (enceinte de environ quatre mois) un enfant » … « Veuillez m'excuser pour ce long intermède de deux pages pour en revenir à notre sujet.

 

Je me suis vraiment sentie bien entre les mois de XXXXX et XXXXXXX XX. Au bout de quelque temps, vous avez commencé à me parler de reprendre une activité professionnelle. Puis, j'ai eu le contrôle de la Sécurité Sociale où le psychiatre de contrôle m'a incitée aimablement à m'inscrire à l'A.N.P.E. (sinon, j'allais être mise en incapacité de travail définitive avec impossibilité de travailler dorénavant). Pour moi qui ne demandais qu'à être guérie, c'était comme s'il me l'annonçait. Vous ne l'avez pas contredit. Au mois de mai, j'ai été voir Monsieur W du cabinet de recrutement WW (que vous avez appelé sur sa demande) qui lui, m'a dit que c'était trop tôt, qu'il ne pouvait pas me présenter à une entreprise. Je n'arrivais pas à le croire, je me sentais tellement bien. Et ce n'est qu'en XXXX, que j'ai récupéré le sens de l'organisation et entre XXXXXX et XXXXXX que j'ai récupéré vraiment la communication (quelle que soit la personne), l'esprit critique (peu développé avant, l'est beaucoup plus), le pouvoir de convaincre, d'analyse (indispensable dans mon métier). Est-ce dire que, à cette époque, le psychiatre de la Sécurité Sociale m'invitait à aller prendre un emploi de balayeur ou ramasseur de poubelles ou de travail à la chaîne, etc. ? Pourquoi n'y a-t-il pas des tests pour évaluer les capacités de l'individu à la fin de la maladie, évaluer les séquelles réversibles ou non ? En voyant mon C.V., il n’y a rien de plus facile que de voir ce que j'avais avant et même plus, puisque j'avais récupéré mon écriture ou à peu près ; rien de plus simple que de voir la différence entre ce qui est observé et l'analyse graphologique.  note 2     Il y avait début XXXX, une telle différence que Monsieur W ne voulait pas croire que j'avais écrit la lettre manuscrite. J'en conclus que si ça ne fait pas partie de votre travail, il faut déléguer ce travail-là. En tout cas, il me semble impératif qu'il y ait un garde-fou vis-à-vis de la Sécurité Sociale à propos des incapacités de travail. La séquelle fait-elle partie ou non de la maladie ? Il ne faut pas oublier que je dois me faire embaucher et non pas être réintégrée dans une équipe que je n'aurais pas quittée.

 

Pourquoi je vous quitte ? J'y viens à l'instant. Je vous ai amené sur un terrain sur lequel je veux travailler et vous n'avez pas saisi l'occasion. Je vous avais dit que je m'étais rendu compte que j'avais, avant d'être malade, deux problèmes principaux : le domaine de l'affectivité par rapport à un partenaire, et la peur d'avoir un enfant. Vous m'avez répondu que vous le saviez. Ce à quoi j'ai répondu, l'important n'est pas que vous le sachiez, mais que j'en sois consciente. C’est sur ce terrain-là que je veux aller. J’ai déjà découvert que mon problème d’affectivité était lié au fait que le premier garçon avec qui j’ai fait l’amour m’a laissé tomber deux ou trois jours après, dans une fête avec nos amis, en partant devant nous avec une autre fille.   Note 3  Ça s’est fini ainsi alors que cela faisait un an que je sortais avec lui. Si c’est ce qu’il voulait, pourquoi avoir attendu un an ? Personne n’a compris. Moi, j’ai été profondément bouleversée, je vous épargne les détails et en tout cas, cela m’a induit un comportement vis-à-vis des autres hommes. Cette réminiscence, c’est un homme que je connais, médecin, qui me l’a fait resurgir. Pourquoi ne serait-ce pas le travail du psychiatre ou même du neuropsychiatre, puisque vous êtes qualifié comme tel dans l’annuaire ? En tout cas, je veux aller plus loin. Même la peur d’avoir un enfant était, je me rappelle bien, liée uniquement à la peur de le perdre (qu’il meure). Tout est lié.

 

Maintenant, je n’ai plus ces problèmes.  note 4   (J’y avais déjà travaillé avant d’être malade) Toutefois, comme je suis sûre que tout vient essentiellement de là, je veux tout explorer à la vitesse qui me conviendra. Il est hors de question de continuer à prendre du lithium pendant des années, si ce n’est pas utile. D’autant plus que j’ai une deuxième envie de maternité qui se prépare. Mais je ne peux la mettre en route, si elle persiste, que deux à trois ans après avoir été embauchée et si j’ai un travail qui devient assez vite sédentaire.

 

Ce que je compte faire, c’est :

 

  • Trouver un psychiatre (j’ai déjà rendez-vous avec le Dr Y le XX-XX-XX), voir si le courant passe ou non, sinon, j’en chercherai un autre.
  • Faire ce travail de recherche sur l’origine de ma maladie, qu’il me serve de guide, ce que mes amis peuvent faire, mais n’ont jamais que des petits bouts de tableau, car ce n’est pas à eux de le faire et en plus, et surtout, ce n’est pas là le but de notre relation.
  • Estimer s’il est possible d’arrêter le traitement et de quelle manière.
  • Me faire suivre ensuite pour détecter les signes éventuels de rechute s’il y a lieu pour éviter la catastrophe.

 

Si ça ne marche pas, je prendrai docilement et sans hésitation le lithium, mais je serai tout de même contente d’avoir fait la démarche.

 

Je ne vais pas délibérément vers la psychanalyse, car je suis très gênée par leur démarche et surtout par la façon qu’ils ont de se référer à FREUD, Lacan, etc. mais surtout FREUD comme à Dieu. Il y a des bonnes choses, mais pas assez d’objectivité. De plus, la façon dont FREUD voit la femme correspond à son époque, et à lui aussi. Dans beaucoup de pays comme la France, les choses ont changé, peut-être pas chez tous les individus, mais tout de même !

 

Peut-être auriez-vous pu répondre à mon attente, mais je ne peux pas continuer à cinq cents francs la consultation (d’autant plus que ce ne serait pas tous les six mois et que je n’ai pas de complémentaire et que ça me coûte donc trois cents francs jusqu’à ce que j’aie retrouvé du travail)

 

Je vous remercie de votre attention et vous demande pardon d’avoir abusé de votre temps. Je vous ai trouvé très sympathique et serais heureuse d’avoir une réponse courte, bien sûr (celle que je vous ai faite est pour vous, mais aussi pour moi, je n’ai pu m’empêcher de la faire ainsi).»  note 5 

 

Pour mon premier rendez-vous d’essai, je suis vraiment mal tombée. Bien que sa plaque annonçât psychiatre, le docteur Y pratiquait la psychanalyse et tenez-vous bien, il m'a demandé de retourner voir mon médecin pour les prescriptions ! Monsieur aurait été perturbé de mener de front la psychanalyse et le suivi des médicaments ! Le lendemain matin de mon premier entretien, j'ai annulé le prochain rendez-vous qu'il m'avait donné. Ce n'est pas compliqué : non seulement, je trouve sa réponse stupide, elle traduisait une spécialisation à outrance. Et si c'est vraiment une expression d'incompétence, dans ce cas, il doit avoir au moins l'honnêteté de changer l'intitulé de sa plaque. Dans le commerce, cela s'appelle publicité mensongère et c'est puni par la loi. Une plaque doit indiquer les compétences et non les diplômes, ou alors, ce doit être spécifié très clairement. Mais si c’est, par contre, que monsieur ne veut vraiment observer que le résultat de son travail, a-t-il pensé aussi, que pour être rigoureux dans sa démarche, l’idéal serait de me mettre dans un bocal entre deux séances…

 

J’en étais de nouveau à la case départ, trouver un psychiatre qui me convienne. C’est alors que je me suis souvenue d’une technique utilisée dans le commerce pour ne pas rester sur un échec quand on a loupé une vente par une maladresse, c’est de solliciter l’aide de la personne qui nous a dit non. Et j’ai pensé naturellement consulter le Dr X, dont je n’avais pas eu de réponse. À ce propos, l’idée me traverse la tête en cet instant, peut-être n’avait-il pas eu une seconde pour lire ma longue lettre écrite à la main et pas très évidente à déchiffrer… Je lui ai téléphoné et je lui ai demandé s’il avait reçu ma lettre, (oui), je ne me souviens pas du reste sauf que je lui ai demandé s’il connaissait un psychiatre « sympa ». C’est alors qu’il m’a conseillé de rencontrer le Dr Françoise Poncet. Je n’avais pas pensé à une femme. Je ne me rappelle pas avoir rencontré une psychiatre du sexe féminin auparavant. L’image que je me faisais de la femme dans cette profession était d’une personne de plus de cinquante ans, sèche et rigide. Il est vrai que l’image que j’avais du psychiatre au masculin à cette époque était très chargée aussi. De plus, je m’étais toujours confiée à des hommes. Sur le moment, j’ai failli lui demander s’il ne connaissait pas un homme. Puis, j’ai soudain pris conscience qu’une femme était vraiment bien mieux placée pour comprendre mes angoisses et mon histoire. Et c’est ainsi que j’ai commencé une psychothérapie.


 


  1   Je surligne, car en relisant ce paragraphe, je ne puis m’empêcher de penser au livre que je lis depuis deux-trois mois. Enfin, je ne comprends pas vraiment tout, car il faut le temps d’enregistrer, mais c’est très intéressant : Biologie de la conscience, de Gerald M. Edelman.       retour au texte n1

 

    2   Le cabinet de consultant a fait faire ce travail, lui. J'aurais vraiment préféré que ce soit fait par mon médecin ou son sous-traitant. Ou une autre évaluation qui permette de rendre compte de la réalité de mes possibilités. Par ailleurs, quand on voit le crédit accordé à l‘analyse graphologique, cela laisse rêveur.       retour au texte n2

 

 3 Je sais à présent que c’est un traumatisme qui a joué un rôle important, mais j’ai reçu les blessures les plus profondes pendant ma petite enfance de la part de personnes dont certaines furent plus bêtes que méchantes.      retour au texte n3

 

4   Il faut les yeux de la foi pour parler ainsi ! J’en étais encore loin.      retour au texte n4

 

5   On peut noter qu’à cette époque, d’après cette lettre, mon esprit était assez clair et déterminé bien qu’une certaine confusion règne dans l’expression écrite des idées. Ce qui est parfaitement invisible, par contre, c’est le temps mis pour l’écrire de même que les corrections éventuelles apportées. Mon expression orale, bien évidemment différente selon mes interlocuteurs, n’avait pas la même teneur et dépendait de beaucoup d’autres variables, et en particulier plus que jamais de mes angoisses, tant en quantité qu’en qualité.     retour au texte n5

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Paulette Benetton

Isère, ARA, France

née en 1952

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3e cycle Biochimie et Chimie Organique

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