Le confinement est arrivé à point nommé pour me permettre de me reposer et décanter.
Beaucoup de chamboulements depuis le début de l'année, entre des apnées du sommeil persistantes malgré le traitement, l'arythmie et la fibrillation que mon traitement ne traite pas vraiment, coincée entre la fatigue de la bradycardie et celle de la fibrillation, sans compter un "tsunami" qui m'a mis la tête à l'envers et m'a remué profond. Bon, après avoir tourné, tourné, j'ai fini par retomber sur mes pieds !
Avec le confinement, j'ai pu dormir sans que personne ne se demande ce qui se passait, ni pourquoi je n'étais pas là. Et c'est mieux de s'endormir sur un lit plutôt qu'au volant ou en réunion !
Cela m'a bien reposée.
Les restrictions de liberté, barrières auxquelles j'ai été habituée, mais de surcroît, en bien pire pendant ma maladie. Durant cette période, beaucoup des interdits étaient invisibles et en moi. C'était pas une raison pour en rajouter !!!
Je ne dirais pas que j'aime le confinement, mais j'en comprends l'utilité. Et donc, je l'applique. J'aime bien changer, modifier mes habitudes aussi. Et puis, il y a des coutumes sociales qui m'énervent, et la distanciation, ça m'arrange bien, finalement... Se dire bonjour avec des bises, par exemple, même avec des gens que tu connais à peine ou pas du tout ! Humhum et c’est tellement caricatural, à son summum à Paris, que ça n'en finit plus !
Le COVID-19, le confinement, etc. tout le monde en parle. Quoiqu'il y en a qui commencent à se concentrer dur, sur leurs projets de vacances et voudraient faire, ou font des réservations !
Donc, sans transition, je vais parler de l’hellébore, que j'aime bien avec ses grosses fleurs, et aussi parce qu'elle égaie mon hiver, et pour finir, fête l'arrivée du printemps. Ci-dessous, un petit diaporama, que l'on peut aussi visionner au ralenti, qui montre cette belle plante de début février à fin mars. Et j'aurais pu commencer en janvier.
Après la fécondation, des fruits se forment dans les fleurs. Au fil du temps, les fleurs deviennent vertes, car la quantité de lumière reçue par jour va croissante. Sur la dernière photo, toutes les fleurs sont vertes.
Maintenant, je vais vous faire part de ma recherche sur l'hellébore.
CNTRL CENTRE NATIONAL DE RESSOURCES
Étymol. et Hist. Ca 1215-45 elebore « plante médicinale » (Pean Gatineau, St Martin, 387 ds T.-L.), réputée pour soigner la folie (cf. Rotrou, Clarice, I, 5, éd. 1820 des Œuvres, t. IV, p. 362 ds IGLF : Si vous voulez guérir, prenez de l'ellébore : C'est, à ce que l'on dit, le remède des fous), ceci étant plus connu à cause de La Fontaine (Le Lièvre et la tortue, Fables, VI, X). Empr. au lat. class.(h)elleborus, lui-même empr. au gr. ε ̔ λ λ ε ́ β ο ρ ο ς désignant une plante médicinale employée notamment pour soigner la folie (André Bot.), v. aussi aliboron.
http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/
Le mot Hellébore provient du grec Helleboros ; certaines espèces étaient employées autrefois en médecine comme purgatif ; dans l'antiquité, on croyait les hellébores propres à guérir la folie. L'ellébore porte le nom d'anticyricón , notamment chez Dioscoride[1]. Dans la Rome antique, le proverbe Mettre le cap sur Anticyre signifiait montrer des signes de folie ; on retrouve le proverbe chez Horace[2], Plaute[3] et dans les Adages d’Érasme.
C’est quand même drôle que j'aie cette plante chez moi !
Bon, ils n'ont pas laissé de recette et c’est mieux comme ça ! C'est un poison !
Si vous avez des hellébores dans votre jardin, c'est préférable de bien se laver les mains après avoir coupé les feuilles et fleurs passées. Et ne laissez pas les enfants les toucher.