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La recherche avance
L'avenir de la psychiatrie se construira avec la biologie médicale,
et bien sûr aussi, avec l'imagerie médicale et les neurosciences !
L'horizon s'éclairera pour les personnes qui souffrent d'une maladie mentale,
leurs familles, leur entourage et aussi ceux qui les soignent, bien évidemment.
Non, je ne fais pas de la divination, c'est de la logique,
avec une connaissance universitaire et professionnelle de la biologie,
le recoupement d'informations recherchées et trouvées dans la bibliothèque mondiale du Web,
une curiosité insatiable, un désir de toujours chercher à comprendre,
teinté de non-résignation face aux maladies mentales.
Et bien évidemment, au vu de toutes les découvertes qui se font, mondialement, jour après jour, grâce à une évolution exceptionnelle des moyens d'explorations et traitements en biologie et en médecine. Savez-vous, par exemple, que prochainement, on va pouvoir voir le cerveau au niveau atomique ? Au niveau de l'atome, oui ! Avec Iseult, on va faire des IRM avec ce degré de résolution à Saclay ! C'est dingue, non ? Il sera destiné à la recherche, et c'est chez nous !
Moins spectaculaire, le travail des équipes de chercheurs dans les laboratoires,
des équipes autour des cliniciens dans les services,
mais leurs résultats vont rejaillir sur nos vies !
Je suis tombée dans la biologie quand j'étais petite ! Non, je suis tombée dedans, à 18 ans, après mon bac.
On ne peut pas dire que ce fut ma décision...
1970-1972 : Mes premiers pas dans la Biologie
1981 - 1990 : Retour à la Biologie
2007 : Je découvre la création de la Fondation FondaMental sur le web
dès 2017 : "des découvertes qui bousculent les concepts de maladie psychiatrique"
1970-1972 : Mes premiers pas dans la Biologie
Je vais encore vous faire une petite digression, mais vous pouvez sauter et aller droit au but. Cela permet quand même de voir les anomalies de mon parcours, que, si on le regarde de loin, on pourrait dire : bon ! RAS. Mais ce n'est pas le cas, et non, je ne raconterais pas tout, mais seulement des anecdotes relevant du professionnel.
Alors que j'avais réussi un parcours "sans faute" jusqu'à mes études secondaires, j'ai commencé à déchanter quand je suis entrée au pensionnat de La Favorite à Lyon, rejoindre ma sœur aînée. Une idée de mon père. Je ne pouvais plus écouter de la musique tard dans la nuit, organiser mon emploi du temps : mes activités et mon travail comme je voulais. Il y avait une sonnerie pour se réveiller, aller en cours, en sortir, aller au réfectoire, et même une prière avant de manger... Pour n'importe quoi, ça sonnait ! Un bruit bien stressant. Il fallait apprendre ses leçons et faire ses devoirs en salle de classe, sous la surveillance d'une bonne femme qui, dès qu'une ou des élèves s'amusaient, parlait fort pour les ramener à l'ordre. Je pense qu'elle n'a jamais imaginé que c'était elle qui dérangeait. Pas trop adapté, ce système... pour se concentrer ! Mon regard se portait dans le vide pendant les récréations. Ma tête parfois aussi. Pas vraiment un vertige, mais une sensation qui s'y apparente. Malgré tout, j'étais quand même assez gaie, et en particulier pendant mon sommeil, où je parlais et riais beaucoup. - Mais qu'est-ce que tu fais pendant la nuit, pour rire comme ça ? Me disaient mes camarades, le matin. - Ah bon ? je ris ? Ai-je dit en riant ... Puis : Ben, je ne sais pas... je dors. Pas certain que je serais dépistée "bipolaire potentiel" si cela se passait maintenant. 15-16 ans, ce n'est une période facile. Nouvel environnement pas très propice, cela n'arrange pas les choses.
Je ne peux pas dire que c'était le cauchemar total, il y avait quand même des bons moments. Mais mes résultats ont parlé par eux-même. Des bonnes notes en sciences m'ont permis d'avoir le Bac C au rattrapage. 11 : pas de quoi pavoiser. Je n'avais aucune idée pour continuer. Ah si ! j'ai dit que je voulais être avocat ! Mais la directrice a dit : Ah non ! au vu de vos résultats, vous êtes bonne en sciences, vous irez à l'ESTBB : Ecole Supérieure de Technicienne de Biochimie Biologie, Facultés Catholiques, rue du Plat, Lyon 2e !
Eh ben voilà, ma voie était tracée ! Je ne savais même pas ce que c'était qu'une technicienne de laboratoire d'analyses. Cela peut paraître fou, mais je me suis accrochée là où on m'a envoyée. J'avoue, très franchement, que je ne pensais pas avoir le choix, parce que mes parents faisaient des sacrifices pour que nous poursuivions des études. Mais aussi, parce que j'avais retrouvé un peu de liberté. Pas tant que ça, mais mieux que le pensionnat. Je me sentais aussi humiliée d'avoir eu cette dégringolade depuis la seconde, malgré moi. Je voulais prendre ma revanche.
J'ai un sourire rêveur et nostalgique, en y pensant, quand j'entends les lycéens reçus au Bac, se plaindre de ne pas avoir encore été affectés selon leurs souhaits, au milieu des vacances d'été ! Je leur répond : mais c'est super que d'en avoir un ! Et même plusieurs ! J'aurais tant aimé être dans ce cas. Mais non, c'était le brouillard dense.
Pour la théorie, je n'avais aucun problème. Je faisais rentrer dans ma tête ce que je voulais. Par contre, les travaux pratiques se sont avérés être une véritable épreuve. J'avais toujours travaillé abstraitement pour mes études. Se concentrer sur des taches dans l'espace, passe; mais prêter attention à ce que je faisais, alors que le temps entre 2 tâches était si long !... J'étais une vraie tête de linotte. Beaucoup d'analyses médicales se faisaient par méthode chimique. Un après-midi entier pour faire un dosage avec 3 ou 4 réactifs à ajouter successivement dans les tubes et un temps d'attente à chaque fois. Quand, dans les tubes de toutes les élèves, une couleur apparaissait, il fallait passer au colorimètre, puis faire les calculs. Eh bien pour moi, à plusieurs reprises, il a été temps de tout recommencer, après avoir constaté qu'aucune couleur n'apparaissait dans mes tubes. J'avais oublié de mettre un des réactifs ! Et des larmes mouillaient mes yeux, tandis que montait mon dépit.
Après que cette mésaventure me fut arrivée plusieurs fois, j'ai fini par être attentive à ce que je faisais, et m'organiser. C'est le métier qui rentre. Je vous passerai toutes les péripéties qui m'ont tout de même permis de réussir et d'obtenir le diplôme ESTTB-Lyon, classement 8ème sur 32, c'était pas mal pour une linotte ! Et aussi le Diplôme de 1er cycle à Lyon I, Chimie Biologie. Le diplôme de technicienne de labo m'a aidé à financer mes études, même si je ne l'avais pas prévu au départ. En fin de compte, mon radar ne fonctionnait pas si mal.
J'ai ainsi travaillé un mois de l'été 1972 au laboratoire de biochimie de l'hôpital de l'Antiquaille. Travail hyper-passionnant : les matins, je m'occupais des créatinines. Je répartissais les sérums dans des petits godets sur le carrousel du Technicon, énorme bécane de 1 m de diamètre, puis je regardais tourner le carrousel; vers 11 h, les calculs, peut-être ?Non, ce devait être automatique. Les après-midis, les transaminase TGO et TGP à la main, comme à l'école, là où il ne faut pas oublier une étape.
Vraiment de quoi motiver pour continuer tout droit ses études !
C'est comme ça que j'ai fait licence et maîtrise, puis DEA que je vais presque sauter à pieds joints, parce que ce serait trop long. J'ai changé de laboratoire et de sujet, début janvier, parce que je n'étais vraiment pas contente de la personne qui m'encadrait. Elle "n'arrêtait pas" de contaminer mes cultures de cellules d'intestin de rat que j'allais cultiver au Centre Léon Bérard, ouvrait les boites de Pétri pour mieux les regarder !!! Elles étaient si belles, mes cellules ! Elle penchait bien la tête au-dessus, alors que je faisais les manips sous atmosphère d'azote, il me semble. Avec d'énormes précautions ! Je ne suis pas parvenue à imaginer qu'elle se discipline pour ne plus le faire. Je lui avais expliqué à chaque contamination ! Une vraie Paulette "70" !!! J'aurais dû faire mes manips sur ces cultures. Avec de l'insuline, je crois... Eh ben, j'ai changé de labo et je n'ai même pas dit au-revoir, pas une explication. Sauf au directeur de l'UER à Villeurbanne à qui j'ai tout expliqué parce que je le connaissais bien, et avec qui je pouvais parler. Je ne suis pas non plus allée voir la directrice du labo, comme je ne la voyais jamais et qu'elle passait tout son temps dans son bureau. J'ai le souvenir de l'avoir vue une fois, à mon arrivée. Peut-être que je l'ai vue plus. Dommage, le sujet était vraiment très intéressant, à cheval sur 2 disciplines. J'ai renoncé car, avec elle, je n'aurais même pas pu avoir mon DEA. Alors, quant à imaginer une thèse de doctorat ! Byebye, la Faculté de Pharmacie !
Eh oui, c'est comme ça...
Problème de communication ? Je ne me le suis même pas demandée sur le coup.
A la fois, c'est risible et, à pleurer. Je n'étais pourtant pas vraiment asociale !!! ?
Je n'ai pas d'explications.
Bon, j'ai quand même eu mon DEA en juin dans un autre laboratoire de Biochimie, au campus de Villeurbanne. Cette fois, le patron a dit que je n'étais pas faite pour la recherche. C'est vrai, je ne savais pas rire quand il croyait être drôle, pas passer la pommade, je ne faisais pas partie de sa cour, et je faisais d'autres choses qui ne plaisaient pas trop, comme fumer, même si c'était rare. Oui, j'exagère un peu. Ah ! Il faut savoir en faire, des choses, pour faire de la recherche...
Ensuite, j'ai bifurqué dans la Chimie Organique, car je n'ai pas osé aller voir un autre patron de laboratoire de Biochimie ! J'avais l'impression que dans tous les labos de Biochimie de Lyon 1 à Villeurbanne, on connaissait mon histoire. Que l'on pensait que je n'étais pas sérieuse. Je sentais qu'il y avait comme un problème avec moi. Je n'ai pas été jusqu'au bout, car quand on fait des réactions et qu'un des produits de départ est un explosif, il y a risque d'explosion, même en prenant des précautions. Et il y a eu explosion avec une micro-quantité dans un capillaire ! Pour vérifier la pureté du produit, et ça a fait exploser le bain d'huile de l'appareil à prendre les points de fusion. Quelques brûlures de projections d'huile à plus de 300°C sur les avant-bras. Ça m'a sonnée ! Heureusement, j'avais des lunettes et la blouse de labo. J'en avais de quoi faire exploser une pièce avec tout ce que j'avais ! Ce n'était pas du tout l'objectif de la manip ! Je me suis sentie trompée par ceux qui m'encadraient.
Un mois plus tard, j'ai dit stop ! Cela m'avait réveillée ! Mourir pour une thèse, très peu pour moi. J'avais perdu un an, mais bon, mis sur une balance face à la vie !....
J'ai donc continué dans l'Education Nationale que j'avais intégré pour financer ma thèse.
Quatre ans plus tard, gros coup de frein, éjection volontaire de l'Education Nationale, prévue dès la dernière rentrée scolaire en acceptant un remplacement d'un an. Ce n'était pas ce que je voulais faire, comme métier ! Trop dérangée par les élèves pour me concentrer... Et puis, ben, non !
J'étais déterminée à retourner dans la Biologie. Et j'ai choisi de postuler pour des postes de technico-commercial. C'est comme ça que j'ai commencé à travailler pour les Laboratoires Biotrol, Paris.
J'ai découvert l'extraordinaire évolution récente qui s'était produite dans la Biochimie. Désormais pour faire les dosages, les réactifs étaient enzymatiques, en une étape, donc automatisables facilement. L'arrivée des sérums de contrôle pour garantir la fiabilité des résultats s'était déjà faite auparavant. Avec contrôles à l'aveugle. Ce n'était plus comme ce qu'on m'avait enseigné presque 10 ans plus tôt.
En 1985, ce fut vraiment la véritable révolution avec l'arrivée de réactifs d'un nouveau type : les réactifs d'Immuno-Enzymologie. Ils ont permis de doser des molécules très spécifiques, qui, pour pas mal d'entre elles se dosaient, jusque là en Radio-Immunologie, et que les biologistes ne pouvaient faire eux-mêmes, (enfin, dans leur labo) et donc peu prescrits, car coûteux. Nous avons lancé ainsi le 1er kit d'HCG plasmatique ! Que les biologistes pouvaient faire dans leur labo, et ainsi, les femmes ont pu être informées de leur grossesse très précocement et de façon fiable. Ont suivi d'autres kits comme les IgE, la Ferritine, pour mesurer le stockage du fer, la TSH et les hormones thyroïdiennes, pour détecter les dysfonctionnements thyroïdiens et suivre les effets des traitements, les PSA et les PAP spécifiques de la prostate, les ACE, marqueurs tumoraux. Et je vous en passe, il y a eu encore bien des nouveaux arrivants.
Si je vous parle de tout ça, c'est pour vous faire prendre conscience combien les médecins en général et spécialistes étaient démunis avant. L'arrivée de l'Immuno-Enzymologie, en permettant de faire ces dosages dans tous les laboratoires d'analyses, a pu faire exploser la demande, parce que les coûts ont diminué et le délai pour rendre le résultat s'est considérablement raccourci.
Et cela a permis de mieux soigner les gens,
avec un diagnostic précoce, un suivi biologique fiable des traitements et interventions.
C'est là, l'utilité de la biologie médicale !
Et encore, je n'ai pas parlé de la Bactériologie qui a eu aussi sa révolution ! de l'Hématologie ! etc. Regardez sur vos documents de résultats d'analyses !
Tout le mois de novembre 1988, je "monte" progressivement vers une phase maniaque très haute. A la suite d'une opération peu importante, sous anesthésie générale, je suis restée 3 jours hospitalisée dans la clinique. Quand je suis sortie, je me sentais heureuse, bien, puis très bien, sans raison. Puis progressivement, je me suis mise à sortir souvent, et de plus en plus tard, et c'est l'article 1 : L'envol.
Je ne vais pas recommencer ce qui est déjà écrit.
Les titres et liens des articles sont dans la partie droite de cette page, dans le sommaire.
Je peux vous dire, par contre, qu'en arrivant dans la psychiatrie, j'ai été très frappée par ce qui m'a paru être l'absence de méthodes de travail, prescriptions souvent par empilement. Bon pas chez le Pr Grivois où j'ai eu le minimum pour 2 raisons : la méthode de travail, directement liée à ce qu'il cherchait à observer, et aussi au fait que j'étais enceinte.
L'empilement de médicaments ?
Tu délires, allez ! un neuroleptique,
Et comme t'es angoissé, allez ! un anxiolytique,
T'arrives pas à dormir, allez ! un somnifère.
Bon, j'arrête !
Oh j'ai oublié les correcteurs ! etc .
Et 10 de der ! Je ne joue pas aux cartes, mais parfois je regarde des gens jouer !! Et sans parler ! C’est si important, les cartes !...
Un effet indésirable survient :
Ah ! il vient de ce médicament-ci !
Et pourquoi pas de celui-ci associé à celui-là ?
Comment vous arrivez à vous y retrouver avec ces empilements ? Mais c'est impossible !!!
Je ne parle pas des professionnels qui voient une volonté, voire l'inconscient du patient !!!
Euh, enfin, si, j'en parle.
La psychiatrie ne fonctionnait donc pas comme les autres disciplines de la médecine. Très souvent des interprétations au mépris de l'observation, du bon sens, et de surcroît du sujet observé. Beaucoup de croyances. Des écoles de pensée. Pour certains, une crainte d'interpréter le résultat d'analyse !! Comme si c'était compliqué ! Par ex. un dosage de créatinine, c'est pas sorcier ! Alors, on ne prescrit pas de dosages, ou alors, le patient doit les demander, même "les pas cher" ! Pour la clinique, c'est pas l'objectivité qui domine, tant pour le choix des traitements et pas non plus pour le suivi. Cela suit parfois des modes ! Et là, je suis loin d'avoir fait le tour de la question. Trop pressée d'arriver à mon but. Et je ne veux pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Bref, la façon dont on sera soigné dépend beaucoup du lieu et des personnes. Beaucoup beaucoup plus que dans les autres secteurs de la médecine.
Et le plus souvent, on ne nous donne même pas l'espoir de guérison, encore moins la réalité !
Guérir ??? Non, mais ça va pas, la tête ?... !
Eh bien si, justement !
Le moins que l'on puisse dire, c'est que
la biologie apporterait aux psychiatres des informations pour l'aide
au diagnostic et au choix des traitements, ainsi qu'au suivi,
que ça ne serait pas du luxe !!!
Et son utilisation générerait du temps libre et même de l'oxygène
pour l'écoute et le dialogue avec le patient.
C'est un peu comme depuis que je n'ai plus de ruminations, après ma cure de probiotiques. Du coup, j'ai récupéré beaucoup de temps libre et de cerveau libre ! C'est encore bien pratique
Oui, je mets des"y" partout... Ma mère était lyonnaise, ma grand'mère aussi.
Là, j'en arrive à un moment où je suis obligée de me censurer. Je chuchote.
Mais je suis bien obligée de me poser quelques questions :
Comment se fait-il qu'avec toutes ces angoisses où mon cœur a été en accéléré pendant autant de temps, et en particulier pendant les premiers mois où j'ai commencé à écrire, et que tout est ressorti (je ne vous ferai ni allégorie, ni dessin) pourquoi mon 1er électrocardiogramme seulement quand j'ai eu mon infarctus en 2013 ? Mon hypothyroïdie naissante détectée lors de cet infarctus, j'ose dire : Mais ! Il est venu à point nommé, cet infarctus ! Juste 2 mois après le scanner où on ne m'a pas donné d'eau à boire pour drainer les produits de contraste avant de partir ! J'ai de la chance, finalement !!! Mon 1er IRM cérébral quand j'ai commencé à présenter des symptômes évoquant une maladie dégénérative du cerveau, et pourquoi pas avant ? C'est parce que j'ai consulté en neurologie ? C'est pas le même cerveau ? Selon qu'on est en psychiatrie ou en neurologie ? En psychiatrie, le cerveau, il n'y a rien à voir ? ??? Pourquoi on m'a considéré comme une tête, comme si elle n'était reliée à rien d'autre, le reste du corps, par exemple ? Plein de questions dont les réponses m'échappent...
Ce que j'attendais, c'est que la recherche avance. Donc, j'ai cherché sur le net, jusqu'à ce que je trouve !!
2007 : Je découvre la création de la Fondation FondaMental sur le web
Wouaoh ! Enfin ! Une lumière à l'horizon !!!
Un petit intermède, histoire de faire vibrer les neurones.
Extrait d'un article récent de Top Santé :
Assurance-maladie : quelles pathologies coûtent le plus cher à l'assurance maladie ? VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION
À elles seules, les hospitalisations ponctuelles représentent 31,3 milliards d'euros, devant les maladies liées à la santé mentale (20,3 milliards d'euros) ou les cancers (15,6 milliards d'euros).
Oh mince !!! A ce point ! Ça devient du sérieux !
Pourquoi ils ne voient que le vieillissement ? Ils ont besoin des dépenses de la sécu pour voir que la population vieillit ? Selon le journal qui traite l'information, l'accent et l'interprétation ne porteront pas sur les mêmes chiffres. France Info, Le Point, Top Santé, BFMTV, Boursorama, etc.! Et aussi, selon la catégorie de maladie, Boursorama par exemple, remarque que les dépenses liées au cancer ont augmenté de 2.8% en 1 an, contre une moyenne toutes maladies de 2.3 %. On ne peut pas dire que ce soit spectaculaire. Oui, et qu'est-ce qu'on en tire comme enseignement ? Qu'a voulu montrer l'auteur de l'article ?
Ce qui me crève les yeux :
le 2ème au palmarès, "maladies liées à la santé mentale",
a un coût de 20,3 milliards d'euros !
C'est la 1ère fois que l'on voit ça !
Alors, pour la prochaine fois, Madame la Sécu, vous me ferez, le relevé détaillé par catégories de médicaments, et même par médicament, si possible... et j'y pense, aussi par durée de prescription. Ça m'intéresse beaucoup. Durée d'hospitalisation, intervalle entre 2 hospitalisations, etc etc. Allez ! tournez, bécanes !
Pour ceux qui ont le besoin de ramener leurs esprits à la raison, cela devrait être un argument très parlant et efficace.
Parce que l'argument suprême : ce sont des maladies que l'on soigne, mais dont on ne guérit pas, ne tient plus la route, maintenant. Jusqu'au point qu'il y a même des personnes qui disent : eh bien! je me soignerai moi-même ! Qui veulent même créer des cliniques sans soignants !!! ? Non mais sans blague !
Vous voyez le paradoxe ?
Tiens, imaginons la même chose pour... la cardiologie, la néphrologie, par exemple.
De même pour l'argument qui dit : je ne soigne que par la parole. C'est pas brillant, brillant ! Et pour la grippe, la méningite, le cancer, etc. ça marche ?
Pour le moment, on peut dire que c'est un beau capharnaüm en France.
Même si ce ne sont pas les sujets mis en avant par les réclamations, justifiées, soit-dit au passage, et par les détracteurs,
le problème le plus important à mes yeux
c'est que la prescription crée beaucoup de problèmes, et pas qu'aux praticiens !
Je pense plus particulièrement à leurs patients qui ont pour certains, des problèmes au quotidien, à chaque instant, des problèmes psychiques bloqués, ça vous dit quelque chose, les labyrinthes ? les cloisons, le plafond et le plancher qui se rapprochent petit à petit de vous ? les pelotes de laine emmêlées, les lignes de haute tension qui se croisent ? les bouchons quand vous êtes dans votre voiture et que vous avez un rendez-vous hyper-important et pas de téléphone,
Des problèmes cognitifs sérieux, des problèmes somatiques, des maladies induites et parfois à retardement et à vie, très invalidantes !
Des problèmes cachés, aux effets trop visibles, acceptés par beaucoup, donc invisibles,
et que trop souvent, on croit incontournables !
Que l'on croit sans solutions.
C’est la fatalité !... ?
Qui collent à la peau des personnes concernées, tel le bout de scotch dont on ne peut se débarrasser, qu'on croyait avoir finalement laissé et qui en fait est toujours là, et se fond sur et en vous.
Je veux parler des effets indésirables.
C'est pas bien joli de culpabiliser le patient dont le poids se met à grimper en flèche quelques temps après le début d'un traitement, et de lui dire mais c'est vous qui mangez, et cela vous fait grossir, alors qu'il suffirait d'observer la personne (ou de le déléguer) pour constater que la satiété est complètement déréglée, que cette faim quasi permanente est incontrôlable, de lire la notice pour savoir que c'est un effet qui est connu et qu'il suffit de vérifier si le phénomène persiste en diminuant la dose, si ce n'est pas le cas, changer de molécule. Mais vraiment ! On ne peut dire que l'on soigne quelqu'un en lui provoquant une obésité dangereuse. Non ! Et je m'arrêterai là sur ce sujet pour aujourd'hui.
Mais que veut dire ?
Bonnes pratiques de psychiatrie
Bonnes pratiques de prescription
Il y a aussi un principe qui facilite le pilotage et améliore en même temps :
le rendement, et le résultat attendu.
Cela s'appelle :
Monothérapie
Cela existe. Ce sont des outils d'aides à l'exercice d'un métier. Des nouveaux outils pointent leur nez à l'horizon.
Il y a aussi des pratiques peu décrites dans les livres et encore moins enseignées dans les amphis de médecine.
Ne pas savoir n'est pas honteux, faire semblant de savoir peut devenir dangereux pour les autres.
Le meilleur moyen d'apprendre quelque chose, c'est reconnaître qu'on ne sait pas.
Le reconnaître, c'est un pas vers le savoir, vers la réponse au pourquoi.
Très souvent, on voit, dans un groupe, les regards s'illuminer en posant une question qui nous taraude. C'est parce qu'elle est partagée ! Et du coup, la réponse est partagée aussi ! Et si ce n'est pas le cas, eh bien, au moins, vous êtes renseigné !
Rejeter parce qu'on ne sait pas, parce qu'on ne comprend pas est aussi un
excellent moyen pour ne pas apprendre (dans ap - prendre : ap signifie rapprochement)
Qu'est qui effraie les personnes qui rejettent la recherche en psychiatrie ?
Comment des psychiatres peuvent-ils avoir peur de la Fondation FondaMental ?
Peur de l'inconnu ?
Pour ceux qui ne savent pas ce que signifie Fondation FondaMental, il y a plusieurs fois le lien avec leur site sur ce blog, et même des articles dédiés, allez y faire un tour ! C'est très instructif.
Vous voyez, quand j'ai eu mon infarctus en 2013, et que j'attendais mon tour pour passer en salle d'opérations à Cardio, je savais déjà que je n'attendais pas pour rien, parce que ma troponine était positive. Et je savais que j'étais en de bonnes mains, j'étais informée, et rassurée ! Auparavant, en cardiologie, ils n'avaient pas non plus la coronarographie et l'angioplastie pour opérer, sans ouvrir ! Mais, je voudrais allumer une lampe sur la biologie médicale :
Depuis qu'il y a des kits de troponine ultrasensible, vendus aux laboratoires, on détecte très tôt l'infarctus. Et les conséquences pour la personne sont bien moins graves. Auparavant, les dosages ne permettaient pas de détecter des taux si bas : dépister très tôt un infarctus n'était pas possible, donc des lésions du coeur s'installaient progressivement. Et avant la troponine, doser la créatine-kinase, c'était pas du garanti, par exemple, elle pouvait monter simplement parce que vos muscles souffraient, et on pouvait quand même vous donner un traitement pour le coeur, pour rien !
Imaginez un joggeur qui fait son tour, s'il ressent une douleur au thorax, et selon l'intensité, la cause peut varier. S'il voit qu'il souffre mais se dit, oui, j'y arriverai quand même, ça peut mal finir comme s'effondrer au sol. Sa créatine-kinase monte et sa troponine monte seulement si c'est le cœur qui souffre. S'il a juste un muscle abimé , la troponine ne monte pas.
Alors, si on pouvait avoir une batterie de tests en psychiatrie,
pour choisir les traitements, vous seriez mieux outillés, comme vos confrères de Cardiologie.
Cela apporterait de la fiabilité, faire le bon choix ! et de meilleurs résultats pour les soins,
cela ferait aussi gagner du temps pour les patients, du temps sur la mise en route des soins,
qui n'a pas remarqué que les délais pour obtenir un résultat en psychiatrie sont longs ?
Eh oui ! Les temps pour atteindre les équilibres sont longs !
Un cerveau, c'est hyper-compliqué,
Et si c'est pas le bon choix ? 2 ans de perdus, c'est rien pour vous ?
Pas pour votre patient !
Qu'est ce qui justifierait de refuser cette aide précieuse ?
Même chose pour les futurs traitements aux nouveaux principes. Des traitements comme l'Immunopsychiatrie sont en bonne voie avec la Fondation FondaMental, même si ce n'est pas pour demain matin, quel problème cela vous pose ? Ça marche trop vite ? Vous ne comprenez pas les publications, vous ne comprenez pas pourquoi ça pourrait marcher ? Vous comprenez mieux les neuroleptiques ?
Faites-vous expliquer. Ce dont vous avez besoin.
Pas besoin de connaitre tout le fonctionnement d'une voiture Hybride pour la conduire.
Des découvertes qui bousculent les concepts de maladie psychiatrique
La Pr Marion Leboyer dit dans l'article suivant publié le 17 juillet 2019,
TRAITER L’INFLAMMATION CHRONIQUE POURRAIT SOIGNER LES MALADIES PSYCHIATRIQUES
"DES DÉCOUVERTES QUI BOUSCULENT LES CONCEPTS DE MALADIE PSYCHIATRIQUE"
je vous cite juste quelques points pour vous suggérer de cliquer sur le lien ci-dessus
"Certaines études récentes ont révélé des résultats prometteurs, notamment dans le traitement de certains enfants avec autisme souffrant d’inflammation, ou d’adultes atteints de schizophrénie, pour qui un traitement immunosuppresseur ou une transplantation de moelle osseuse ont permis de réduire significativement les symptômes. "
" Il en est de même pour la dépression, avec l’utilisation d’immunomodulateurs ou d’anti-inflammatoire non stéroïdiens qui pourraient traiter certains patients. Ces études ont d’ailleurs..."
Cela ne vous bouscule pas un peu ?
Un article d'avril 2019 qui bouscule pas mal les préjugés sur le lithium :
TROUBLES BIPOLAIRES : LES EFFETS DU LITHIUM SUR LE CERVEAU
Un autre article publié en avril 2019
Retours sur les principaux enseignements et les bénéfices patient après 10 ans d’existence.
SCHIZOPHRÉNIE - PAROLES DE CHERCHEURS
Allez dans Actualités, ce ne sont que plein de bonnes nouvelles !
Prenez le temps d'explorer le site de la Fondation FondaMental, même le "tiroir" NOUS CONNAITRE.
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