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Bonne année et bonne santé !
Protégez-vous
Si ce n'est pas le COVID, ce sera autre chose. Alors, soignez votre microbiote intestinal et vitaminez-vous, le plus possible par des bons choix alimentaires, ou sur prescription, cela évite les surdoses.
Après une année 2021 mouvementée, je ne sais pas de quoi sera fait 2022. En attendant, je continue la restauration avec alimentation choisie, kinésithérapie en balnéothérapie sur prescription, la clarinette et je m'essaie aussi au violon à l'école de musique. Et je prends mon temps. Le temps de vivre. Ou même de ne rien faire !
Je réaffirme mon plein soutien à la Fondation Fondamental qui prépare des jours heureux à la psychiatrie, en particulier aux personnes concernées. Quel changement ce sera lorsque la médecine de précision sera accessible à tous en psychiatrie ! Bien choisir le traitement du patient et assurer un suivi efficace avec écoute active du patient, c'est une haute responsabilité pour le psychiatre, et une clé centrale du rétablissement. Je n'insisterai jamais assez. Comme dans les autres spécialités médicales, pouvoir se baser sur des paramètres biologiques pour prescrire sera une révolution dans la psychiatrie, à l'instar du choix à la tête du patient, ses symptômes, ses réactions, selon des sentiments ou des statistiques, quand ce n'est pas une décision sous pression ou un automatisme, sans même voir les effets indésirables, ou en les prenant pour une fatalité incontournable. Dans cette optique, je peux comprendre ceux qui refusent le traitement, oui, c'est moins pire que des maltraitements. Mais je ne vous cacherai pas que je préfère et de loin, les bons traitements qui soignent. On ne peut pas se targuer de réussite avec 3 ou 4 hospitalisations de même 7 jours par an seulement…! Moi, cela ne me fait pas rêver du tout, le club des malades dès le matin.
La prise en charge précoce pour rétablir l'équilibre rapidement et permettre la guérison, avant que d'autres déséquilibres ne s'installent en boucles, ça oui !
Ca suffit, la maladie mentale à vie !
Toutes ces vies gâchées ! Celle de la personne concernée ! Ces familles impactées !
La recherche avance, nous le valons bien, et cela ne se fera pas sans investissements financiers, matériels et humains.
Avec le COVID, nous avons pu voir une nette augmentation des besoins de soins. Entre le virus lui-même et les dégâts directs qu'il engendre, y compris au cerveau, et indirects par les restrictions qu'il impose côté social et économique. Que de dégâts !
Mais que de leçons aussi !