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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 17:40

Parcours de santé mentale, [1994-2002] V1 autoédit. 2002  allégée, accueil et articles 1-26

 

 

 

 

Une fois la série de sismothérapie terminée, environ un mois plus tard, j’ai été envoyée directement dans une clinique à la montagne, à la périphérie d’une ville hospitalière. Du début de mon séjour, je ne me souviens de rien. Je ne sais même pas comment je suis arrivée là, en ambulance ? J’ignore tout autant si j’étais consciente pendant le transport. Cette absence de transition dans ma mémoire est peut-être liée au fait que j’ai passé la majeure partie de mon temps à dormir pendant une période dont j’ai beaucoup de mal à estimer la durée. Une semaine ? Deux semaines ? Un mois ? Plus ?

  

Beau château de l'extérieur, je n'ai gardé aucune image de l'intérieur. L'immensité du bâtiment ne permet pas de se repérer rapidement, à celui ou celle qui est déjà perdu. Cela ressemble à une grande colonie de vacances. Des repères, cependant, existent :

  • Les repas,
  • Les consultations,
  • Les moments dans le parc,
  • Les heures de sommeil,
  • Les sorties,
  • Les visites.

 

Après le petit-déjeuner, on doit se tenir à la disposition du médecin dans une grande salle d’attente jusqu'à ce qu'il nous appelle pour la consultation. Cela peut durer toute la matinée, c'est automatiquement vrai pour les derniers à passer. Les médecins ne pourraient-ils pas donner des rendez-vous comme en médecine de ville ? Même si c'est difficile de tenir un horaire rigoureusement, les patients ne seraient au moins pas otages et pourraient consacrer leur temps à autre chose, qu’ils choisiraient ? Tous les jours sont rythmés par les attentes : d'autorisations de sorties, de visites, de sorties, de repas, de départ. Est-ce vraiment trop demander ? Ou l’objectif réel est-il de maintenir tout ce monde dans un état de dépendance avancée afin d’en faciliter la gestion ?

 

Le joueur de pétanque est roi dans cet établissement. Beau terrain. Beau cadre, serti de sapins. Les partenaires ne manquent pas. Je ne me souviens plus s'il y avait d'autres activités ! Je me suis lassée au bout d'un certain temps, j'aime bien, mais sans plus. Quelle chance que mon séjour ne se soit pas passé en hiver ! Est-ce qu’on nous aurait autorisé les boules… De neige ? Car mis à part le spectacle du parc enneigé, j’ai bien peur que nous n’aurions pu profiter du reste.

 

Dès que j'ai eu le droit de sortir, j'ai fait comme les autres ou la plupart : après la sieste, je suis allée en groupe, au café dans le centre-ville. On buvait principalement des bières sans alcool ou des cafés, et on y retrouvait des connaissances des autres hôpitaux. Quand j’ai écrit ville hospitalière, c’était dans ce sens… Et j’ai même cru que tous les centres médicaux étaient psychiatriques ! Vérification faite, il n’y en avait que deux, mais dans la même rue, ce qui explique ma méprise. Notre lieu de prédilection était équipé de baby-foot, flipper et billard, ce qui le rendait propice au mal de tête quand on ne jouait pas. Dans ce contexte, on avait un peu l'impression de retrouver la vie normale. Sauf que ! Ce n'était pas dans mes habitudes de passer les après-midi dans un bar et les personnes que je côtoyais m'étaient assez étrangères. Toutefois, ils faisaient écho aux garçons et filles de mes vingt ans, dans mon village natal. Nos points communs étaient bien minces aussi.

 

J'ignore ce que m'ont fait les électrochocs, mais j'ai mis longtemps à affleurer la surface. Je ne parle pas d'avoir remis les pieds sur terre. La comparaison plus adéquate du résultat serait plutôt comme une sorte de saut dans le temps. Mais au lieu de m’avoir ramenée à mon âge réel, la machine m’a fait faire un petit détour par l’adolescence… (Ohlala ! La machine !! Je ne me souvenais pas avoir écrit ça !) C’est surtout aux membres de ma famille que cela a fait un choc, d’autant plus dur à encaisser que je ne suis pas sûre qu’ils aient eu la possibilité de prendre du recul.

 

Pour tromper l'ennui, certains patients, moins fatigués que les autres, ont fait preuve d’initiative. Ils ont posé une radiocassette dans un recoin de la terrasse, ont poussé le volume à fond, et ont commencé à danser. Après quelques tentatives infructueuses, un jour, petit à petit, presque tout le monde leur a emboîté le pas, même les boulistes !… La prédominance allait vers les slows, on se serait vraiment cru dans une petite soirée dansante organisée en plein air. La direction qui n'a pas vu ça d'un bon œil, l'a fait arrêter et a interdit que cela se reproduise. La plupart d'entre nous avons été déçus. Je reconnais qu'elle avait raison si l’objectif était de protéger certains patients du bruit occasionné.  note 1 Toutefois, il faut se rendre à l'évidence que le fort taux de participation à lui seul mériterait l'attention de la médecine en psychiatrie. D’une part, la danse est un moyen d'expression libérateur des tensions, mais, sans chercher très loin, n’était-ce point là une manifestation spontanée d’une retrouvaille des patients avec leur corps, donc avec eux-mêmes et avec les autres. D'accord, certains médicaments altèrent la coordination des mouvements, et alors ? Qu'est-ce que cela empêche ?

 

Les visites ont été plutôt rares étant donné l'éloignement par rapport à tout mon réseau relationnel. Je ne me souviens que d'une fois où mon petit bonhomme avait environ neuf mois. Mon oncle et ma tante qui l'ont gardé pendant un mois, étaient venus me rendre visite avec lui. J'ai été très heureuse de le voir, mais aussi, très frustrée… Je crois que j'ai pleuré quand ils sont repartis. Beaucoup plus tard, ma tante m'a dit avoir été horrifiée que je ne m'occupe pas plus de lui. Elle aurait aimé que je le prenne plus souvent dans mes bras, que je l’embrasse ! Que je sois une maman normale !… S’attendait-elle à ce que je tente de rattraper en deux heures les trois mois écoulés depuis notre séparation ? D’autre part, si je n'avais pas eu tous ces problèmes, qu'est-ce que j'aurais fait là ? J'avais beau aimer mon fils, les gestes et réflexes maternels, en ébauche avant mon hospitalisation, avaient eu le temps de s'évanouir. J'avais pris l'habitude de voir mon bébé dans ma tête, et pas plus. Ce n'était pas en un après-midi que je pouvais me lancer, d'autant plus qu'elle faisait tout à ma place. Et c'était ce qu'il fallait faire. J'ai failli oublier une autre visite. Je croyais l'avoir eu à l'hôpital neurologique. La date du document m’a fait prendre conscience de ma méprise : ma sœur m'apportant une lettre recommandée de mon employeur. On me demandait de me présenter pour un entretien. Il était question de mon remplacement et de mon licenciement. Cela m'a fait très mal, le coup de grâce en quelque sorte. Je ne me souviens pas avoir exprimé quoi que ce soit. L'état dans lequel j'étais à ce moment-là est bien illustré par ma confusion de lieu. Il est possible qu'un membre de ma famille ait contacté mon employeur. Pour ma part, j'étais bien en mal d'en avoir l'idée et encore moins de le faire. Dans le contexte de l’entreprise, c'était peut-être la seule solution ; dans le mien, ce fût inhumain. Nous étions en bons rapports, on se tutoyait, on se faisait la bise, on se connaissait depuis neuf ans. Ils auraient pu au moins m'appeler au téléphone, m'assurer de leur soutien. Comme on dit, cela m'est resté en travers de la gorge.  Aussi sec que si j'avais fait une faute professionnelle ! Et puis ras-le-bol de l’excuse : on ne savait pas comment s’y prendre ! Ce n’est pas quand même si sorcier que d’avoir un comportement humain et de dire les choses simplement avec l’émotion qui coule d’elle-même !

 

Un patient était amoureux de moi. Il n'était pas du tout mon genre, mais j'ai passé des moments avec lui car j'en avais besoin. Il avait un petit côté charmeur, un beau sourire quand il était à l’aise. En ce qui me concerne, on ne peut même pas parler d'amour platonique, il comblait en moi un vide affectif. Par contre, il me fatiguait beaucoup à cause de son style de folie. Je m'explique : il avait l'air moins malade que moi, mais à mon avis, il était vraiment fou. Car il se complaisait dans son état. Souvent, son discours m'épuisait, tant ses propos étaient délirants. Je soupçonne que sa manière d’être avait pour origine un sentiment de dévalorisation depuis son enfance. Issu d'un milieu très modeste, il n'avait pu prolonger ses études. Autodidacte, il passait son temps à échafauder des théories, mais surtout à faire l’étalage de toutes ses connaissances en biologie et en médecine. De plus, il avait une obsession, qui était de vouloir vérifier si les médicaments qu'il prenait, le rendaient réellement impuissant. Je n'avais aucune envie qu'il le fasse avec moi, n'ayant pas d'attirance physique pour lui. Je n'en avais pour personne d'autre d’ailleurs. J'étais bien loin de tout ça, et son insistance travaillait plutôt dans le sens de la répulsion. Cette situation pour le moins bizarre avait pour avantage de me donner des motivations, des situations à vivre, des raisons de contentement ou de mécontentement... Bref, cela me réactivait le cerveau sur le plan relationnel. Ce n'était, d'accord, pas ce que je cherchais, mais c'était du vécu. Cette relation a été pour moi une réelle reconnaissance. Cela a littéralement effrayé ma famille, pour ne pas dire plus. Il n'était pas fait pour moi et plein de choses dans le genre. Je savais qu'ils avaient raison pour moi pas malade. Mais moi qui étais malade en avait besoin. Il m'écoutait, me répondait, me câlinait, plus, tout ce qui m'agaçait. Je ne puis que l’en remercier, même si sa présence (dans cet état, bien sûr) me serait insupportable maintenant au quotidien. Pour ma part, je ne sais pas ce que j'ai pu lui apporter. Ce genre de clichés me rappelle une de mes sœurs, qui ne garde pas les photos d'elle quand elle se trouve moche. Moi, je les garde. Toutes les pièces sont utiles pour reconstituer un puzzle…

 

La 1ère douzaine d'électrochocs n'avait pas donné les résultats attendus et à l'automne, j'en ai eu une 2ème, toujours à l'hôpital neurologique. Après ma deuxième série de sismothérapie, j'ai atterri dans une nouvelle clinique. Encore plus isolée, et carrément dans des bois de sapins. C'était très propre : des bâtiments neufs et, fait exceptionnel, des couleurs agréables sur les murs et les sols. Un bon point ! Mais ce sera tout, car mes souvenirs ne vont pas au-delà des travaux manuels : l’ergothérapie. Ergo, je veux bien, thérapie, il faudra me pousser la démonstration un peu plus loin. Je n’ai pas été convaincue. Les activités proposées : peinture, pyrogravure, peinture sur soie et je ne sais plus quoi encore, ne m’ont suscité aucune motivation. Dites-moi la satisfaction que l'on peut éprouver après avoir peint un coquetier en bois, ou une horrible peinture sur un bout de soie, ou même fait un collier de perles ! Eh oui ! Cela aussi ! On n'est pas épargné, on se croirait vraiment à la maternelle... Tous les malades en psychiatrie ne sont pas des artistes, ce serait inquiétant pour ces derniers d'ailleurs... Est-ce vraiment la seule chose qu'ils nous proposent pour sortir de cet état ? Les médecins auraient-ils peur que l'on perde la coordination de nos mouvements et en particulier de nos mains pour ne nous proposer que des activités manuelles ? Pour les rassurer à mon sujet, je n'en ai rien perdu.

 

Convenez avec moi que tout ceci ressemble à une histoire de fous. Regardez dans ma lunette : vous êtes déprimé, vous n'avez plus goût à rien, vous avez perdu confiance en vous, et, à l'hôpital où l'on est censé vous soigner, on vous fait avaler des pilules. Celles-ci ont des effets indésirables : tremblements, difficultés de concentration, raideur musculaire, désynchronisation, etc. Et pour vous remonter le moral, on vous propose exclusivement des occupations qui mettent bien en évidence les difficultés que cela vous pose, quand elles ne vous mettent pas carrément en situation d'infériorité... Et, pour compléter le tableau, vous êtes rarement conscient de l'origine de ces dysfonctionnements ! Quant à imaginer le bout du tunnel : c’est une autre paire de manches ! Une demi-journée pour peindre mon coquetier à l'acrylique rose, et écrire Ludovic à la pyrogravure, c'est sympa, non ? Le résultat, mon fils l'utilise de temps en temps, il a les yeux de l'amour... C'est la seule chose que j'ai faite de mon séjour, une fois où l'on m'avait suppliée de faire une activité ! Trêves de plaisanterie, ma conclusion est : ces solutions n'ont pas été pensées, ou en tout cas, sûrement pas dans l'intérêt du patient.      note 2

Le repos du cerveau, on le trouve aussi avec des activités physiques, mais avec tous ces médicaments, est-ce possible ? L'eau est un milieu très relaxant et propice pour ceux qui aiment. Les patients peu sportifs peuvent se contenter de bains à remous, etc. Et puis, tous ces médecins nous prendraient-ils pour des gens incapables d'intellectualiser ? L'ordinateur, ses divers logiciels et C.D.ROM offrent des jeux, des encyclopédies en tout genre, etc. L'écriture permet de s'exprimer sans interlocuteur immédiat. Le traitement de texte la rend possible à des mains qui ne peuvent pas écrire à cause des effets secondaires des médicaments. De plus, l'utilisateur garde avec l'écran une distance qu'il n'aura jamais avec la feuille de papier. C'est par là libérateur des craintes. En tout cas, je l'ai vécu ainsi. Je passe les avantages connus de tous... Je vous laisse imaginer d'autres propositions. Il faut changer ça, avant que la poussière ne recouvre tout l'ensemble.

 

Pourtant, mon état s'est très nettement amélioré pendant mon séjour. Ma dépression avait disparu. Ce fut ma dernière hospitalisation. Mais les soins dispensés dans cette clinique n'y sont pour rien à mes yeux. Quoique j'émette un doute, car j'ignore la date exacte de ma première prise de téralithe. Beaucoup plus tard, en parcourant le dossier où je classe mes prescriptions, j'ai la réponse à présent. Celle-ci date du 1er octobre. Je me souviens avoir été prise de violents tremblements presque permanents et insupportables, comme si j'étais fixée à un marteau-piqueur. Ce furent les jours terribles qui ont précédé mon hospitalisation en neurologie pour ma 2ème série d'électrochocs. C'est peut-être bien la raison pour laquelle maintenant l'adaptation de la posologie est progressive et est effectuée à l'hôpital.

 

Par contre, j'ai pu constater ce changement aussi suite à une modification dans mon environnement. Un de mes cousins venait d'aménager dans une ville voisine avec toute sa famille. Son épouse, ayant appris que j'étais hospitalisée près de chez elle, est venue me rendre visite. Nous avions entretenu jusqu’alors des relations privilégiées. Elle ignorait que j'étais malade et depuis si longtemps. Elle a demandé pour moi des permissions de sortie pour une journée de temps en temps. On a discuté, on est allées au cinéma, on a fait des courses, fait le repas, mangé... J'ai retrouvé ma mère et Ludovic chez eux un dimanche. Bref, en me faisant participer à sa vie, elle m'a permis de retrouver un goût à la mienne. Beaucoup plus tard, quand je l'ai remerciée, j'ai su que sa démarche avait été intuitive, conséquente à sa double volonté de m’aider et de repousser un sentiment de déprime dans son nouveau cadre de vie. Elle avait pensé à moi, se sentant seule la journée. Je sais que ce n'est pas facile de changer de région surtout quand on laisse une région et un village superbes, et tout un réseau relationnel. Ce qui m'a aidé, c'est qu'elle m'ait tendu la main, mais aussi qu'elle ait besoin de moi. Quand on vous considère comme malade, on ne vous demande plus votre avis et encore moins votre soutien. Elle ne l'a peut-être pas fait exprès, mais elle l'a fait. Il y avait vraiment longtemps que cela ne m'était pas arrivé. S’il n’y avait pas eu cet heureux concours de circonstances, je pense sincèrement que ce n’est pas ce lieu qui m’aurait aidé. Je n’aurais peut-être même pas eu l’idée d’aller jusqu’à la ville la plus proche ! Car, pour compléter le tableau, l’unique moyen de liaison à notre disposition était le bus, avec seulement un ou deux aller/retour par jour.

 

Mais la vraie pierre d’achoppement n’est pas là à mon avis.

 

  • Changer l’image mentale des bien-portants sur les patients est la première clé, à commencer par celle du corps médical.
  • Changer par conséquent, cette nouvelle vision, la structure d’accueil, sa proposition, son mode de fonctionnement, voilà la deuxième clé.
  • Communiquer est la troisième clé.

 

Suite à ce dernier séjour hospitalier de quatre semaines, je suis retournée chez ma mère. Un mois après, j'ai acheté une voiture. À peine trois mois plus tard, je me suis installée dans un appartement de cent mètres carrés dans la ville de banlieue résidentielle que j’avais quittée pour m’installer à Paris ! Le retour à la vie normale… Mais pas tout à fait.


 


 1   Au cours des cinq ans qui ont suivi ma dernière hospitalisation, j'ai dû partir précipitamment du peu de soirées où je me suis rendue, car je ne supportais pas physiquement certains rythmes ! Et cela n'était pas du tout lié à des problèmes relationnels. Maintenant encore, j'écoute peu de musique, sauf dans la voiture. Je soupçonne par ailleurs, momentanément peut-être, mon incapacité à faire deux choses simultanément, sauf si l'une d'elles est automatique. Maintenant, cinq années plus tard, cela fait un peu plus d’un an que j’ai retrouvé la joie des fêtes, même si mon fils est là. Je n’ai même plus d’angoisses pour m’empêcher de profiter de ces occasions, génial, non ! J’écoute de la musique quand je le décide, en fonctions de mes envies, mais toujours pas pour meubler l’espace !    retour

 

 2   Mais suis-je bête ! Il a fallu plus de dix ans pour que cela émerge dans ma conscience, c’est peut-être tout simplement un moyen de contrôle d’efficacité des médicaments correcteurs d’effets secondaires ! Il fallait y penser !     retour

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Paulette Benetton

Isère, ARA, France

née en 1952

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